Sénégalais, Sri-Lankais, Comoriens… À la plonge comme aux fourneaux, les rangs de la restauration tricolore seraient bien amaigris sans sa main-d'œuvre immigrée, dont elle ne peut plus se passer. Souvent précaires, parfois sans papiers, trop rarement naturalisés, ces travailleurs nés ailleurs incarnent par la diversité de leurs itinéraires l’ambivalence que la société française entretient avec ses étranger·ères.